N°38 Médecine & Culture – Annexe
Editorial – revue N°38
Dr ATTIAS Elie
Aux alentours de 1985, Toulouse voit naître la médecine de catastrophe, une discipline médicale à part entière. « Est une catastrophe, une situation au cours de laquelle des besoins ne peuvent être satisfaits par des moyens temporairement insuffisants ». Les catastrophes naturelles ont toujours existé, d’autres comme les catastrophes industrielles sont très récentes et directement liées aux progrès techniques !
Dans la partie culturelle, l’expression est libre :
« Par une ample, fraîche, profonde prise de souffle à la surface universelle où nous puisons de quoi vivre un instant de plus, tout l’être délivré est envahi d’une renaissance délicieuse de ses volontés authentiques. Il se possède ». Cette citation est empruntée à un texte de Paul Valéry intitulé Respirer où il portait témoignage de la sensation de respirer profondément, joyeusement, l’air de la liberté après la
capitulation des troupes allemandes occupant Paris. Génie du roman, prodigieux auteur, peintre talentueux de la Société du XIXe siècle, Honoré de Balzac a décrit avec minutie une mosaïque de personnages, petits bourgeois, aristocrates, paysans, banquiers et de nombreux médecins. Notre premier Président de la République, Louis Napoléon Bonaparte gouverna la France pendant vingt deux ans, à un moment clé de son histoire et suscita des jugements contradictoires.
Qu’est-ce qui fonde une croyance ?
Nous vivons une époque où les catastrophes du XXe siècle se prolongeant dans nos problèmes contemporains font douter des autorités qui fondèrent la modernité, à savoir la liberté et la science.
Dans Réparer les vivants, Maylis de Kerangal aborde la fin de vie et le don d’organes post-mortem. L’empathie traverse l’ensemble des personnages. A des degrés divers, elle est le ressort caché qui anime tout le processus accompagnant la mort de Simon et sa « régénérescence » à travers les rituels accomplis et la greffe de son cœur auprès d’une receveuse.
La liberté et la raison sont au fondement de l’État.
Cette étude sera menée à partir du Traité de l’autorité politique politique de Spinoza.
Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie française est un écrivain, philosophe, romancier dramaturge, essayiste et journaliste militant français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1957. Il meurt brutalement dans un accident de voiture le 4 janvier 1960.
Sophocle, en 441 av. J.-C., écrit la pièce Antigone où il met en scène une jeune femme rebelle dont l’engagement symbolise, à travers les siècles, le refus obstiné
de la soumission à l’ordre établi. Son histoire illustre le destin tragique de celle qui dit non. Sa figure fascinera écrivains et philosophes.
Le mercredi 21 octobre 1401, la foule se presse dans le quartier de Grasbrook à Hambourg pour assister à l’exécution de 71 pirates, de leur chef, le fameux Nicolaus (Klaus) Störtebecker, « Ami de Dieu et Ennemi du Monde » et de son acolyte, Magister Wigbold. Daniel Cordier est un résistant, marchand d’art, historien français, attentif aux autres et aux créateurs.
N°37 Médecine & Culture
N°36 Médecine & Culture
Editorial – revue n°36
Alors que l’angine de poitrine parfaitement décrite par Heberden en 1772 avait suscité au cours des décennies suivantes de nombreuses publications sur sa pathogénie, l’infarctus du myocarde fut pratiquement méconnu jusqu’à la fin du XIXe siècle. Le traitement recommandé par les guidelines, des experts des Sociétés savantes, bien codifié, conseillant la prise en charge très rapide et le traitement par thrombolyse ou cardiologie interventionnelle des infarctus, doit être considéré comme un des grands progrès de la cardiologie actuelle.
A la fin de sa vie, René Leriche, grand chirurgien du siècle passé, confiait porter en lui un petit cimetière où il faisait de temps en temps oraison. Aux marges des joies, des succès remportés contre la maladie et des relations humaines qui ont enrichi sa vie professionnelle, il revit ce qu’elle put avoir d’inaccompli. Denis Diderot, connu de son vivant comme le maître de l’Encyclopédie, reconnu pour son érudition et son esprit critique, édifia, entre philosophie et littérature, roman et théâtre, une œuvre riche, complexe, originale, représentative du siècle des Lumières. Sa modernité ressort de son goût pour les idées neuves, de sa curiosité pour les sciences, de la hardiesse de sa pensée, ce qui n’a pas manqué de lui valoir quelques déboires avec les autorités.