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Médecine & Culture N°17
Le n°16 de Médecine & Culture
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Médecine & Culture N°16
Il arrive à tout praticien, tout au long de sa vie professionnelle, d’être confronté à des fins de vie, puis à la mort. C’est pourquoi il nous a semblé important de mener une réflexion autour de ce thème.
Auparavant, le volet médical s’intéresse à la Tuberculose. Véritable indicateur de développement socio-économique, elle continue de faire des ravages dans toute la population des pays les plus pauvres et parmi les plus fragiles, dans les pays riches. Par son ampleur, la Lutte antituberculeuse a probablement constitué la mesure nationale de santé publique la plus importante. Son maintien reste nécessaire pour voir décroître son incidence. Nous disposons de nouvelles techniques diagnostiques. De nouveaux antibiotiques, efficaces sur le BK, sont utilisés dans les formes résistantes. D’autres sont attendus dans les années qui viennent et permettront d’envisager des schémas thérapeutiques plus courts et efficaces sur les souches résistantes. Par ailleurs, Le Journal de voyage de Montaigne consacre une place importante aux coliques néphrétiques dont il souffre. Tout au long de ce périple, il rend compte de ses différents maux et s’engage progressivement vers une acceptation stoïque des lois de la nature.
Dans la partie culturelle, plusieurs intervenants engagent une réflexion sur la mort, un événement majeur, auquel hélas, nous sommes tous confrontés, comme le souligne l’Ecclésiaste : « De fait, le sort de l’homme et le sort de la brute est le même ; l’un meurt, l’autre aussi ; ils ont le même souffle tous deux ; la supériorité de l’homme sur la brute est nulle : car tout est vanité. Tous deux vont au même endroit ; tous deux viennent de la poussière, tous deux retournent à la poussière. Qui sait si le souffle des hommes monte en haut, et si le souffle des bêtes descend en bas ? Je constate qu’il n’y a d’autre bonheur pour l’homme qu’à se réjouir de ses œuvres, car c’est la condition humaine. Qui donc le mènera voir ce qui sera après lui ? » Bien qu’elle puisse rendre vaine toute parole, cette étape de la vie à laquelle personne ne peut échapper, continuera encore longtemps à fasciner et à préoccuper l’humanité entière. Elle est devenue, en Occident, un tabou et un traumatisme insupportables. Elle va alors se réfugier dans les hôpitaux où les médecins sont placés au centre d’un événement médical, soumis à des questions éthiques et prospectives nouvelles avec des enjeux psycho-sociaux-environnementaux importants.
Mais ce choc est le plus souvent mal préparé. Bien que l’on ne puisse pas parler objectivement d’une mort dont on ne fait l’expérience que par celle d’un proche, voyons comment cette réflexion peut nous aider à gérer cet instant et à dépasser cette peur souvent muette ?
Dans sa nouvelle, Jacques Pouymayou nous décrit comment l’être humain a toujours cherché à laisser, le plus longtemps possible, une trace de son passage sur terre. Suivent deux chroniques : les gladiateurs et la médecine cannibale par Jean-Philippe Derenne et Marc Uzan nous fait découvrir Jules Verne un des écrivains français le plus publié et le plus lu dans le monde entier. Paul Léophonte présente Joan Jorda, peintre-sculpteur, catalan, auteur d’une œuvre chaotique, violente, désespérée mais lumineuse. Nous terminerons sur une note plus gaie avec Laurel et Hardy qui formaient ensemble le duo comique burlesque, mythique, le plus célèbre qui a marqué, au XXe siècle, le cinéma américain de l’Entre-deux-guerres.
Médecine et Culture remercie vivement tous ceux qui, nombreux au sein du corps médical et du monde culturel, lui font confiance et qui, par leur concours, ont permis le rayonnement de cette revue.
Le n°15 de Médecine & Culture
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Médecine & Culture N°15
Dans la partie médicale, Christian Martens, allergologue a soutenu un master de philosophie pratique, spécialité« éthique médicale et hospitalière » où il nous livre ses réflexions et ses interrogations sur la nature du sentiment de déni de reconnaissance de leur pathologie dont se plaignent les patients allergiques. Le diabète est aujourd’hui une maladie de plus en plus répandue. L’abaissement de la glycémie reste indispensable pour diminuer le risque de complications. Malgré les récentes évolutions des insulines injectables disponibles, leur mode d’administration reste contraignant pour le patient et le risque d’hypoglycémie demeure. Seulement 5% des diabétiques français bénéficient du traitement par pompe à insuline externe, dispositif très fiable et fonctionnel qui améliore de manière considérable le quotidien des malades.
Le dossier culturel est consacré aux « Crises des Transmissions» qui touchent la famille, l’école et la vie citoyenne. En effet, la transmission telle qu’elle a été vécue dans le monde traditionnel, sur la base d’une reproduction à l’identique de génération en génération, n’est plus de mise dans nos sociétés, ou si peu. Le changement est omniprésent et le présent semble de plus en plus déconnecté du passé. Il faudrait vite s’y adapter afin de faire face aux nouveaux défis. Plusieurs articles conduisent cette réflexion.
Nous vous faisons découvrir les Jardins et le Manoir d’Eyrignac, un havre de paix et de beauté, un des rares jardins à la française entretenus depuis cinq siècles et patiemment réhabilités. Reine Benzaquen, peintre sculpteur, exposait à l’hôtel Crown Plaza de Toulouse, une série de peintures et quelques sculptures, intitulée LeTemps des Fleurs. Elle nous a accordé un entretien où elle évoque les raisons de sa vocation, son avis sur l’art et la création et a bien voulu nous montrer quelques unes de ses œuvres. Jacques Pouymayou nous rapporte comment la médecine militaire a souvent innové et expérimenté pour le bénéfice commun et pour la médecine en général, comme le système actuel des soins d’urgence et la notion de « Médecine de Catastrophe ». Dans sa chronique, Paul Léophonte évoque une lecture de Frédéric Prokosch, écrivain apprécié de ses confrères et indûment méconnu du grand public. Ruth Tolédano-Attias nous fait connaître l’association Lire et faire lire qui a été créée il y a une dizaine d’années par l’écrivain Alexandre Jardin dans le but d’offrir un temps de lecture supplémentaire à des enfants des écoles maternelles, primaires, 6e et 5e au collège et nous présentera dans la rubrique Livres, le dernier ouvrage de David Le Breton, Eclats de voix, une anthropologie qui continue son exploration du corps : la voix. Christophe Pacific développera, dans son livre, Consensus/Dissensus, le principe du conflit nécessaire parce qu’en cherchant un remède dans le consensus, nous pourrions n’y trouver qu’un poison. A contrario, le dissensus assure, par le lien fécond de la parole, le souffle éthique d’une société. Nous vous présentons L’Orchestre de chambre l’Enharmonie constitué par le partenariat de musiciens amateurs confirmés et de quelques musiciens professionnels de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, motivés par la passion pour la musique et son partage.
Le n°14 de Médecine & Culture
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Médecine & Culture N°14
Le n°13 de Médecine & Culture
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Médecine & Culture N°13
Le volet médical de ce numéro est consacré à laventilation à domicile chez l’insuffisant respiratoire chronique, aux aspects atypiques dumyocarde en scanner et IRMet à l’orthèse d’avancée mandibulaire dans le traitement du SAHOS en pratique courante. La ventilation à domicile(VAD) connaît ces dernières années un essor impressionnant, une pratique complexe qui nécessite une formation et qui doit s’intégrer dans une prise en charge globale. L’IRM est actuellement utilisée pour l’évaluation des cardiopathies ischémiques ,en particulier pour apprécier la viabilité myocardique avant revascularisation. L’orthèse d’avancée mandibulaire peut offrir au patient une alternative thérapeutique intéressante ; nous développerons ses indications et les modalités de sa prise en charge.
Dans les précédents numéros, nous nous sommesintéressés, dans la partie culturelle, à la violence. Elle fait irruption dans les sociétés qui prennent de plus en plus conscience de son augmentation constante et de la nécessité de la circonscrire, de la prévenir et de la traiter. Si les rapports humains restent complexes, ils ne peuvent exister sans la notion de responsabilité, définie comme « l’obligation ou la nécessité morale, intellectuelle de réparer une faute, de remplir un devoir, une charge, un engagement et d’entraîner pour certains actes, suivant certains critères sociaux et moraux, des conséquences pour leur auteur ». Afin de poursuivre ce débat, nous avons choisi d’engager une réflexion sur la Justice, une vertu qui doit être juste et impartiale, soumise à des exigences éthiques. Il n’y a donc pas à s’étonner qu’un Montaigne et un Pascal, s’appuyant sur l’histoire et l’observation des lois et coutumes des différents pays, aient pu dresser de l’inconstance de la justice réelle un tableau saisissant qui dévoile parfois son incohérence et heurte les convictions les plus ancrées. Voltaire aussi dénonce les vices de la justice de son temps. Mais la justice n’est pas rationnelle, sinon elle serait universelle parmi les hommes.
Dans la dernière partie, nous vous proposons de découvrir le compositeur romantique, Robert Schumann (1810 – 1856) dont la vie a été façonnée par son enfance. A dix huit ans, il ne veut pas continuer ses études de droit à Leipzig, mais devenir artiste et pianiste. Il fut attiré tant par la musique que par la poésie. La Nouvelle est consacréeau plus beau tableau du monde ou le peintre, l’écrivain et le soldat. La Peste à Venise (1347-1630) fut un des épisodes marquants de l’histoire de la peste en Occident avec des conséquences démographiques, à l’origine d’une récession économique durable et d’un brassage de population considérable. Dans la rubrique Livres, nous présenterons les deux Essais publiés par PierreWeill qui rendent compte de nombre de ses travaux avec des chercheurs de l’INRA, des départements de médecine, de biologie, de biochimie et d’agriculteurs mobilisés en vue de l’amélioration de la qualité de la chaîne alimentaire. Enfin, nous rendons hommage à Jean-JacquesGuyonnet qui fut chef de service odontologie à l’Hôtel-Dieu Saint Jacques à Toulouse et un des membres fondateurs de Toubib Jazz Band.
Le n°12 de Médecine & Culture
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Médecine & Culture N°12
Depuis 2005, la pratique des Activités Physiques et Sportives (APS) pour la santé a fait l’objet de l’attention des pouvoirs publics. Le 7 juin 2009, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis en place une journée mondiale de promotion de l’exercice physique et de ses bienfaits pour la santé et le bien-être. Il nous a donc semblé intéressant de consacrer une grande partie du volet médical de ce numéro à la Place des activités physiques et sportives dans les maladies graves, leur rôle dans la prévention, l’amélioration de la qualité de vie et la diminution de la mortalité. On terminera cette première partie par les méthodes de dépistage, le diagnostic, le traitement et la surveillance de l’anévrisme athéromateux de l’Aorte Abdominale.
La partie culturelle s’intéresse à Montaigne, sans cesse à redécouvrir. Il a posé les premières bases d’une humaine sagesse dont le dernier mot de son enseignement est sa célèbre devise « Que sais-je ? » qui apparaît comme le point de départ de tout son étonnement philosophique et sa liberté de penser. Son œuvre unique, Les Essais « a surgi comme une sorte de dialogue avec l’ami perdu », La Boétie, comme le suggère Michel Butor. Il y mêle ses réflexions personnelles aux leçons de la vie et celles des livres. Son récit éclaire, à travers son propre exemple, les aspects essentiels de l’humain et invite les consciences à réfléchir sur la « nihilité de l’humaine condition ». Nous y découvrons sa bonne humeur, sa sagesse, son immense érudition, un vrai bon sens et quelques vérités des plus exquises.
Homme raffiné, musicien génial, Carlo Gesualdo, Prince de Venosa, a laissé une oeuvre énigmatique, fascinant encore de nos jours mélomanes et musiciens. Il a inspiré des poètes et des écrivains et nourri la rumeur depuis quatre siècles. Ce numéro présente deux nouvelles. L’une consacrée au tyran qui ne rend compte à personne, pas même aux dieux ; l’autre à Curzio Malaparte qui fait partie de ces auteurs hors norme. L’une des deux chroniques nous replonge, à l’occasion de la célébration du bicentenaire de la naissance de Chopin, dans une époque faste où une pléiade de génies de la musique se sont comme donné rendez-vous. Tant par sa légende que par sa vie et son œuvre, Chopin est peut-être parmi ses contemporains, celui qui a été marqué par le désenchantement, l’ennui et la tristesse de l’âme. La seconde tente de confronter Maïmonide, médecin philosophe de la période médiévale et la médecine d’aujourd’hui fondée sur des preuves, sur la question de devoir changer ses habitudes dans les périodes de maladie. Nous vous ferons ensuite découvrir quelques dessins exécutés au pastel. Dans la rubrique Livres, on présente le dernier ouvrage de David Le Breton, Expériences de la douleur : Entre destruction et renaissance : il s’agit d’une étude minutieuse dans laquelle il cherche à comprendre comment la douleur se dit et se traduit dans les termes de la souffrance plus ou moins grande, plus ou moins tolérée, plus ou moins maîtrisée.